Vous trouverez ici un lien qui vous permettra de visionner l’expo photos de Dominick Durand réalisée en 2021 sur le Pays de Sault. Et du même artiste, un lien pour visionner le “bestiaire tissu de La Fajolle”
HÊTRE et REN’ÊTRE
Dans les contrées audoises éloignées de la civilisation du va-vite il existe des histoires qui frôlent l’imaginaire. C’est ainsi que nous relations l’aventure extraordinaire de notre hêtre sournoisement déraciné par d’imperceptibles rus qui n’avaient de cesse que de tarauder ce géant vert (voir article ci-dessous). C’était le 3 février 2021 que notre ami fut sauvé des eaux et ramené sur la berge par quelques énergumènes qui souhaitaient que son aventure ne s’arrête pas là. En ce jeudi 27 octobre, passant par-là, j’entendis des frémissements de rumeur de la part de notre ami chevelu qui avait compris que les rouges engins stationnés sur la route du col du Pradel étaient pour lui. « Cela fait plus de deux ans que j’étais tombé, que je souhaitais ne pas cesser mon activité, jetant un œil désapprobateur à la folie des hommes. Mais me comprennent-ils ? Je n’en étais pas persuadé jusqu’au jour où une poignée d’individus me tira des ondes transparentes du Rébenty. Une arrière-pensée traversa rapidement mon esprit. Ont-ils accompli cet ouvrage pour me débiter afin que je termine comme bois de chauffage ? Le regard de ces riverains était bon enfant et je dû me rendre à l’évidence quand gentiment on m’allongea sur le sol proche de mes racines. Je perçu qu’il voulait faire de moi un symbole en utilisant mes magnifiques entrailles. Aujourd’hui commence pour moi une nouvelle vie. Une scierie mobile* constatant que mon bois avait commencé à sécher vint tronçonner mon corps avec beaucoup de méticulosité. Je ne souffrais pas, c’était comme une caresse telle que je les prodiguais aux oiseaux qui venaient se blottir dans mon feuillage. Cinq fois, dix fois, le frémissement de la lame savamment pratiqué faisait de moi quelques planches d’une exceptionnelle beauté aux dires des personnes présentes. Je n’étais pas peu fier de constater que les petits désagréments occasionnés par les chatouillements étaient grandement compensés par le plaisir non dissimulé de mes amis fajollais. Le travail terminé, on m’a transféré en salle de réveil afin de terminer mon séchage en vue d’en faire… cela je le verrai plus tard ! » L’aventure de mon ami le « hêtre du saut de l’eau » n’est donc pas fini et c’est avec plaisir que je vous relaterai les dernières aventures de celui-ci. Hêtre et ne pas hêtre, hêtre et devenir.
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Hêtre ou… ne pas être
Quand on est à Lafajolle il est normal que l’on s’intéresse aux hêtres puisque c’est cette espèce d’arbre qui a donné naissance au nom de ce village (fagus = hêtre). Ainsi les habitants considèrent ces arbres comme leurs amis. Parmi ces êtres chevelus vivants, certains d’entre eux marquent plus particulièrement un souvenir, un lieu, une pensée, bref, nombreux sont les hêtres à avoir leur propre histoire. L’un d’entre eux, certainement plus que centenaire, marquait le pont dit du « saut de l’eau ». Il a servi pour marquer un périmètre communal, une pancarte indiquant l’association de chasse de Lafajolle, et surtout il était devenu le symbole de la liberté pour les troupeaux de vaches venus passer leurs vacances à l’estive. Il était fort, costaud, rien ne pouvait l’atteindre. Dernièrement ses racines qui plongeaient vers le Rébenty se sont brusquement déchaussées. Un ruisselet perfide qui passait par là a participé à fragiliser celles-ci. Un vent méchant qui venait du col du Pradel a eu raison de notre géant des forêts. Notre hêtre est tombé, la tête la première dans le torrent, allons-nous l’abandonner ? Certains voulaient garder une partie de ses racines, finalement le Conseil Municipal a sollicité le SMMAR (syndicat mixte des milieux aquatiques et des rivières) pour enlever le noble représentant de la forêt Lafajolaise. C’est ce mercredi 3 février 2021 que l’entreprise Agriforest a grâce à son grand savoir-faire ramené notre hêtre sur la route. Mais la vie ne s’arrête pas là pour ce gentil géant qui pendant quelques années aura l’occasion de sécher son bois afin qu’une fois débité il serve de tables d’ornement au sein du village. Ainsi sa mémoire restera, les habitants parleront de lui, les promeneurs et vacanciers verront la beauté des nervures de notre merveilleux compagnon. Pour toi aussi une nouvelle vie commence, qu’elle soit aussi riche que celle que tu as vécu.
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Il est de ces villages dans le département de l’Aude, aux confins des Pyrénées, où il est difficile de s’éloigner de lui durant un certain temps. Il en est ainsi ou le plaintif de service a dû se rendre pendant quelques semaines dans un endroit, loin des montagnes et des vertes pâtures, ou les bruits de la ville, l’air vicié des agglomérations régnaient en maître. Alors l’esprit de ce narrateur se met à vagabonder aux plaisirs non dissimulés qui lui faisait adorer ce havre de paix enclavé de hautes montagnes ou le soleil daignait se montrer quelques heures en période hivernale. Il arrivait ainsi suivant le Rébenty auprès des premières habitations du village. A gauche les maisons se succédaient les unes aux autres, nombreuses constituaient des résidences secondaires occupées les fins de semaine ou pendant les périodes de vacances scolaires. A droite le torrent, tiens un cincle vient de s’envoler hantant les eaux de notre rivière. Plus haut les auges qui servaient naguère à la boisson du bétail lorsque la rude saison empêchait les troupeaux à paisser dans les prés de la commune. Continuant à travers le village un nouveau pont et une des rues principales : la rue des Thermes de nuit avec l’éclairage municipal elle était aussi belle que les Champs Elysées. Le petit bourg se terminait par l’ancienne maison forestière qu’occupe aujourd’hui le pisciculteur. Et par-dessus tout ça le scribe entendait les chants des oiseaux, se plaisant à contempler la bergeronnette, voir les mésanges s’égayer et s’empiffrer de graines de tournesol posées çà et là par les autochtones émerveillés eux aussi par ce ballet effréné. Le scribe se remémorait de toutes ces fleurs patiemment entretenues, plantées, semées par une fée à la main verte qui faisait même pousser des rosiers dans le bitume de la route. Mais il fallait se rendre à l’évidence, la vue à travers la chambre ne pouvait en aucun cas remplacer ces images d’exception. Il lui tardait de revenir, humer le bon air des montagnes, revoir ces prés verdoyants après le rude hiver passé, retrouver çà et là quelques cryptogames audacieux qui bravant la neige poussaient pour le plaisir des passants, passer observer les petits agneaux qui peuplaient depuis quelques temps la bergerie, discuter avec le pisciculteur du devenir de la faune des ruisseaux, tartariner avec les chasseurs toujours prompts à dégainer leurs laborieuses histoires de chasse. Aujourd’hui il compte les jours qui se rapprochent en récitant cette magnifique poésie de Joachim du Bellay :
« Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village |
Le jour de l’an vient de passer et avec lui une kyrielle de vœux a inondé notre planète. Pour ne pas déroger à la tradition à notre tour nous vous présentons nos très sincères et chaleureuses pensées pour l’année qui commence. Nous profitons de ces premiers jours pour vous remercier pour l’assiduité dont vous faites preuve en allant régulièrement visionner le site de la commune de La Fajolle. Forte d’une grosse dizaine d’habitants, pensez qu’en l’espace d’un peu plus d’un an, c’est près de 17000 d’entre vous qui avez passé du temps avec nous.
La coutume veut aussi qu’en début d’année on procède à des rétrospectives des douze mois écoulés. Nous n’irons pas jusque-là mais simplement aux derniers jours du mois de novembre et les premiers de décembre où la neige a enveloppé d’une épaisse blanche houppelande les maisons lafajolaises. Les autochtones, blottis dans leurs demeures, ne sortaient que pour pallier aux corvées nécessaires à la vie quotidienne, déneigement du devant de porte, passage pour les poubelles communales, dégagement des roues des voitures sagement stationnées en attendant le passage régulier du chasse-neige. La nature s’était doucement assoupie, les images en noir et blanc ressemblaient à des photographies d’art de paysages bicolores. Les plantations de Françoise attendaient des jours meilleurs, les truites de Fred patientaient sagement dans leurs bassins, cependant que les brebis de Marc en cette fin d’année, mettaient bas à deux petits couples de jumeaux. Dans les pâturages et dans les forêts la faune sauvage se faisait rare, quelques chevreuils ne résistaient pas à cette neige molle et au manque de pitance mais la loi de la nature est dure mais c’est la loi.
Les derniers jours de 2021 et les premiers de cette nouvelle année étaient nettement plus doux et les herbages commençaient à prendre le dessus sur les paysages enneigés. Progressivement les jours devenaient plus long et les rayonnements de l’astre solaire réjouissaient les cœurs de nos amis fajollais
Une bonne année en perspective en attendant d’autres nouvelles de La Fajolle.
CLOCHES ET SONNAILLES
Il est de ces villages dans le département de l’Aude, où les gens ne sont pas insensibles au charme de ce petit bourg dénommé La Fajolle.
C’est ainsi qu’à l’occasion d’une visite chez sa nièce, Jean-Claude, admiratif, n’a pas pu s’empêcher de pointer son objectif aiguisé sur les richesses de cette petite commune. Il faut dire qu’auparavant il avait participé à la mise en forme des expositions « une année de fleurs à La Fajolle » et « La Fajolle hier »., merci à lui pour son aide.
Mais là ce sont d’autres attraits qui ont aiguisé sa perspicacité. Le tintement des cloches de l’église, électrisées depuis peu, envahissait avec bonheur le calme des rues et ruelles fajolaises.
L’angélus sonnait régulièrement à huit heures, dix-huit heures et midi. Et c’est à cette heure-là que le troupeau de brebis et chèvres qui entretenait les abords de La Fajolle rivalisait par leurs sonnailles le son cristallin de nos « campanes ».
Il était important d’immortaliser cet instant magique afin que les visiteurs de notre site prennent conscience de la douceur des lieux et lui donne envie, si cela n’est pas encore fait, de venir visiter notre magnifique La Fajolle
ALAIN CAUNEILLE
Il est de ces villages dans le département de l’Aude, aux confins des Pyrénées où si un Homme ne fait pas l’histoire du moins il y contribue.
Alain Cauneille trop tôt disparu en ce mois de janvier 2020 est l’un de ceux-là.
Né à La Fajolle, en 1946, Alain a usé ses fonds de culotte à l’école communale de notre village. Sa vie professionnelle l’a emmené dans d’autres lieux, mais il avait toujours gardé au fond de son être son amour pour sa terre natale. Il n’y manquait pas de revenir dès que l’occasion se présentait.
L’incompréhension était de mise lorsque nous apprîmes la terrible nouvelle. Pourtant il fallait se rendre à l’évidence, Alain ne serait plus des nôtres, pour participer à l’évolution de notre contrée. Alain n’irait plus chercher du bois, n’irait plus parcourir les forêts qu’il aimait tant pour cueillir morilles, cèpes et autres champignons, promenade qu’il affectionnait tout particulièrement.
Alain venait au village non pas pour ressasser les vertus du passé mais toujours pour se tourner vers l’avenir, ajouter une note positive au devenir de La Fajolle. Alain, nous le connaissions tous, accompagné de Rose qui l’épaulait quotidiennement. Alain c’était qui ? Un vacancier, un de ceux qui viennent ici en pays conquis ? Non Alain ce n’était pas cela, Alain, c’était l’altruisme, le partage, le plaisir de rendre service à tous ceux qui vivaient dans notre monde. Alain, c’était celui qui respectait les nouveaux arrivants prodiguant des conseils éclairés comme lorsque notre Maire Marc décidé de vivre à La Fajolle.
En ce 15 août 2021, à la demande d’un certain Romain, avec qui tu avais gagné le traditionnel concours de pétanque lors de la fête annuelle de 2019, l’association Lafajolaise a réuni l’ensemble de la population pour dédier à notre ami Alain un espace qui désormais portera ton nom. De ton œil attentif tu scruteras les gentilles tricheries des pétanqueurs en appréciant les carreaux réalisés sous tes yeux, bien que tu sois à un niveau inégalable.
Salut Alain, tu étais une belle personne, que nous avons tous apprécié.
CACHOU
Il est de ces villages dans le département de l’Aude, aux confins des Pyrénées où chaque être vivant peut prendre de grandes importances.
Il en est ainsi à La Fajolle, où vous ne pouviez pas passer sans être attiré par la présence d’un gentil labrador nommée « Cachou ».
Cette brave chienne, dotée d’une intelligence remarquable passait son temps auprès de nos villageois. Flanquée immanquablement de Christine on ne savait jamais qui de Christine ou de Cachou était le maître. Ce n’était pas qu’une compagne, c’était l’âme du village où elle aimait se faire caresser et aller chercher de temps en temps un peu de pitance.
Certains pouvaient penser que seule la nourriture poussait Cachou à venir auprès d’eux, il n’en était rien Cachou était une épicurienne sensible à tous ceux qui lui faisait un cadeau.
En ces premiers jours d’août, Cachou a décidé de quitter le village de La Fajolle, elle est partie en catimini, discrète comme toujours.
Nous ne reverrons plus son air affable, ces beuveries auprès du « bar à toutous » qu’elle affectionnait tant.
La Fajolle est heureux de t’avoir connu et au paradis des chiens tu pourras raconter la belle vie que tu as passé dans cette magnifique contrée.
Tu reposes dans le cirque de Serrembarre au milieu de la nature, auprès des troupeaux et des animaux sauvages, du bruissement du Rec du Pradel, et à chacune de nos randonnées dans cette jasse, nous penserons à toi et t’enverrons une fleur sauvage en souvenir de notre mascotte.
ESTIVE 2021
Il est de ces villages dans le département de l’Aude aux confins des Pyrénées où les traditions sont enracinées depuis des centaines d’années.
Terre d’élevage, les troupeaux bovins regagnent les hauts plateaux durant la période estivale.
Le 29 mai, ne dérogeant pas à la tradition qui perdure depuis 1978, date de la création du Groupement Pastoral, nous partîmes en toute intimité (épidémie de Covid oblige) rejoindre le premier troupeau à prendre la direction des alpages.
Sous la houlette du premier éleveur d’Espezel, Laurent Maugard et sa famille nous rejoignîmes le pré où la veille avait été parqué la majorité de son troupeau. Quelques soixante-neuf vaches adultes, accompagnées d’un taureau et des petits veaux attendaient impatiemment le départ vers cette montagne où l’herbe est plus verte.
A quelques encablures de là, plus précisément au sommet du col d’Ubi, nous rencontrions le troupeau de Cédric Lacroix.
Le soleil dardait de mille feux la vallée du Rébenty et le petit plateau. Vraiment la nature était merveilleuse et les fleurs des champs enchantaient notre odorat d’un parfum délicat et bucolique.
Les vaches descendaient allègrement vers le Rébenty.
Arrivées au Pont de Cros, une première halte s’imposait afin de laisser reposer les jeunes veaux, dont l’un d’entre eux fêtait à peine ses six semaines. Le long de la route départementale menant vers le col du Pradel, l’ensemble de des animaux se réjouissait d’une pâture aussi luxuriante.
Entre temps c’est à Belfort que les bêtes de Lucien Rivié avaient démarré avec quelques minutes d’intervalle, ce cheptel rejoindrait sous peu les premières échappées.
Traversant respectivement les villages de Mérial et La Fajolle, nos amies les vaches respectaient les belles plantations en prenant une allure digne des plus grands sprinteurs d’athlétisme.
Aux alentours de 10h30 le premier troupeau conduit par les « guides-vaches » qui pour certaines d’entre elles accomplissaient ce parcours depuis plus de quinze ans atteignait le pont du « Saut de l’eau » pour s’égayer dans les estives après avoir franchi le pont du « Rec du Pradel ».
Demie heure plus tard, c’est Belfort qui venait grossir le premier troupeau.
Plus tard, dans la journée, celui-ci se trouvait déjà dans le cirque de Serrembarre où l’herbe abondante en cette saison et l’eau claire des sources captées assuraient la bonne installation de nos amis bovins.
Les éleveurs du groupement pastoral du Pays de Sault pouvaient savourer des jours plus tranquilles en sachant que l’estive était assurée par un pâtre aux compétences et au dévouement hors normes qui veille attentivement sur l’ensemble du sérail.
Plus tard, quelques jours voire quelques semaines après, les troupeaux de Corinne Sire de Saint Férriol et Henri Lacombe de Bouisse grossiraient encore le cheptel Lafajollois.
C’est parti pour cinq mois d’estives où progressivement chaque étable rejoindrait ses lieux de prédilection : les hauts de Serrembarre, les crêtes du Silhol, les prés du parc des Agnels, les abreuvoirs de Tibiac, les sommets du Sarrat des chèvres et de Pailhères.
Bonnes vacances à nos amis les bovins, en espérant que dès l’année prochaine la fête de l’estive soit complète et que tous les amis de la nature puissent participer à cet événement annuel en suivant les troupeaux et découvrir la merveilleuse nature de notre commune La Fajolle.
LE PILIER D’ENTREE DU VILLAGE
Il est de ces villages dans le département de l’Aude aux confins des Pyrénées où les habitants tiennent à conserver et mettre en valeur les vestiges du passé témoins de l’histoire de notre commune.
Alors, à l’occasion de travaux de voirie, lorsqu’une dalle de pierre a été découverte au hasard d’un coup de pelleteuse, nous avons cru bon de savoir à quoi cette magnifique pierre pouvait bien servir ?
En fait la mise en place des réseaux d’assainissement et la mise en conformité de l’adduction de l’eau potable empruntaient le site de l’ancien cimetière de La Fajolle en face de l’église.
Un peu de retour sur le passé permet de comprendre comment cette dalle se trouvait là. « En 1754 le cimetière était situé près de l’église au centre du village. » Le 31 janvier 1920 une lettre du maire contient les propos suivants : « Le cimetière est situé au milieu du village le long du chemin de grande communication N° 107 dont il gêne considérablement la circulation : pour ce dernier motif et aussi pour cause d’hygiène, la commune désire opérer la translation en dehors et à l’aval du village » ⁽¹⁾
Donc c’est bien les vestiges de l’ancien cimetière qui se trouvait là et deux dalles monumentales constituaient semble-t-il l’entrée dudit cimetière.
L’une d’entre elle fait office actuellement de monument aux morts, l’autre découverte il y a peu de temps se devait d’être réhabilitée. Il a donc été décidé d’ériger celle-ci à l’entrée du village et mettre en exergue son passé.
Le devoir de mémoire est essentiel pour comprendre et apprécier la vie antérieure de nos communes. Toutes les marques du passé doivent être protégées afin que nous et les futures générations sachions que nous sommes dépendants de nos ancêtres qui nous ont laissé de magnifiques cadeaux : alors, comme l’a si bien écrit une habitante du village :
« Tant que les femmes et les hommes auront une histoire intime avec leur territoire, ils en seront les défenseurs ».
Méditons ces quelques mots et faisons les nôtres, afin que dans les siècles à venir, nos descendants soient fiers de ce que nous avons fait pour construire pied à pied l’histoire de La Fajolle.
EXPO PHOTOS “LA FAJOLLE HIER”
Quand on est à La Fajolle, il ne se passe pas un jour sans que les quelques résidents n’évoquent une personne qui a marqué la vie de notre village.
A travers ces plus de 100 ans de vie, nous avons souhaité que les quelques clichés présentés ici, donnent un visage à ces noms et montrent l’évolution de la structure et des habitudes de vie du village. Certains se reconnaitront, d’autres reconnaitront l’un des leurs, d’autres enfin ne reconnaitront rien mais sauront qu’avant des femmes et des hommes ont façonné notre village.
Loin de nous l’idée d’être nostalgique au contraire, prenons exemple sur ces GENS pour aller de l’avant en n’oubliant pas que nous aussi avons une mission pour pérenniser les acquis que ces GENS nous ont transmis.
Ces quelques clichés ont pu être reproduits grâce au prêt de vieilles photographies que certains ont eu la gentillesse de nous transmettre, à ce titre nous remercions très chaleureusement : Charles Thénégal, Odette Lanchier, Yvette Marchand, Nicole Gonzalez, Andrée Théron, René et Anne-Marie Descous, Jean-Pierre Lafourcade, Mireille Rosset, Andrée et Joseph Stivanin, Jackie Marty, Claude-Marie Robion.
A la vue de ce regard dans le rétro, peut-être d’autres personnes qui possèdent eux aussi des témoignages du passé pourront enrichir cette collection.
Notre série de photos n’est pas exhaustive, et ce sera avec un grand plaisir que nous pourrons continuer à compléter ce kaléidoscope de femmes, d’hommes et de paysages qui ont marqué la vie de La Fajolle.
Cette expo proposée par l’association Lafajolaise est visible à l’église de notre village, pour vous donner envie de la découvrir, voici quelques clichés :
Hêtre ou ne pas être
Naissance d’un hêtre………………………………….le hêtre adulte